Si tu avais connu cette époque de sang
Tu aurais compris pourquoi je t’ai écrit
Ce songe de l’amertume et du bonheur.
Si tu avais parcouru la steppe
Tu aurais tué le loup argenté de la toundra bleue
Si tu avais regardé les yeux du sorcier
Sans doute aurais-tu trouvé la clé.
Mais tu as laissé la lumière allumée
Tu as oublié de faire peser sur toi les draps
Tu n’as pas clos les fenêtres
Et tout s’est envolé, ignorante !
Marion Lubreac
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