Messages les plus consultés
-
Tubre me raconta : « J’étais assis sur la falaise lorsque soudain j’entendis un grand fracas contre les rochers. Je baissai les yeux sur l...
-
Lugia marchait sans bruit dans un calme effrayant et dominateur, un calme qui venait de s’établir au dessus de ses propres déchirements. L...
-
Flottement incertain de mon pas Allègement d’un corps oublié là, Survol imprévu d’un sol de poussière ocre Le petit marché des artisans s’...
-
Planchette, accroupie sur le bord aigu d’un morceau d’arbre déchiré, regarde dans le ruisseau, l...
-
Pour mieux voir ce qui se passait, il décida de rester à l’écart, dans l’ombre. Alors que tous s’agitaient sans répit à tel p...
-
Je t’écrirai la nuit, moi Je t’écrirai la nuit Est-ce que tu me liras ? Est-ce que tu m’entendras A l’encre de tes nuits, Quand je viendrai ...
-
G. se leva et se dirigea vers le lit bas qui occupait toute la surface de sa petite chambre, toujours ...
-
Sous l’explosion gigantesque mais stérile du sablier élastique, Nidorut tremble au bruit énorme des coques qui se brisent par le milieu de l...
-
J’avais pris l’habitude d’aller la voir presque chaque soir, en revenant de l’école, surtout les jours où il ...
-
Ces longs mois d’hiver passés seul à courir le pays n’avaient guère été agréables. Au moins, le mois de novembre, propice à la rêverie et à ...
mardi 26 mars 2019
POESIE
Les étoiles de ses yeux se sont depuis longtemps éteintes.
Elle n'est plus le soleil de personne.
Sa peau translucide et diaphane
ressemble
aux ailes d'un papillon
vibrante
orgasmique;
Aplatit d'un geste sec
en plein vol.
Elle avance et titube.
Bras à tâtons,
chevilles absentes,
cœur en lambeaux.
Elle marche,
dans le noir de sa nuit,
que seule un espoir de disque blafard éclaire encore, parfois,
à mettre en évidence l'eau de ses cils
qui musellent
sa bouche d'ombre
d’où sortent
les insupportables cris de son âme
à lui!
En quittant leur chemin,
il l' a laissée héritière
de toutes les musiques de son âme.
Dépositaire de ses ressentis
de ses douleurs innommables.
elle chante.
De sa gorge fleuries des mots de tous les miels
elle cisèle pour lui,
une toile, un reposoir, une terre d'accueil
un linceul
gibet de l'araignée.
Plante des hortensias mortuaires
où elle ira enterrer tout le poids de ses épaules.
Et son amour aussi.
Marion Lubreac
27/03/2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire